L’arrêt cardio-respiratoire
L’arrêt cardio-respiratoire s’illustre par une incapacité soudaine du cœur à propulser le sang vers le cerveau et, plus globalement, vers le reste du corps. Il entraîne une perte de conscience brutale avec une disparition du pouls.
L’interruption de cet apport en oxygène pendant plus de 3 minutes peut entraîner des dommages irréversibles aux cellules cérébrales… Pouvant aller jusqu’à la mort. Ce tableau dramatique souligne l’urgence absolue d’agir rapidement face à un arrêt cardiaque.
L’arrêt cardio-respiratoire : ses causes et facteurs de risque associés
Si certains arrêts cardio-respiratoires surgissent sans aucuns signes avant-coureurs, d’autres sont associés à des symptômes qui doivent impérativement être connus du plus grand nombre.
Les symptômes et signes avant-coureurs d’un arrêt cardiaque
Les symptômes d’un arrêt cardiaque ne surgissent pas toujours sans avertissement. Il arrive parfois que des signes précurseurs nous alertent.
Parmi les signes les plus fréquents, nous relevons :
- Une douleur intense et oppressante dans la poitrine irradiant parfois vers les bras ou la mâchoire.
- Une respiration difficile.
- Des sueurs froides.
- Une pâleur soudaine.
- Une perte de conscience accompagnée d’une absence de pouls perceptible.
Ces signaux doivent être pris au sérieux, car chaque seconde compte.
Quelles sont les causes et les facteurs de risque associés ?
Les causes principales incluent des pathologies coronariennes telles que l’infarctus du myocarde ou la fibrillation ventriculaire. Dans ce dernier cas, les contractions désordonnées des ventricules contreviennent à une circulation efficace du sang.
Les facteurs de risque tels que l’âge avancé, le tabagisme chronique, les antécédents familiaux de maladies cardiovasculaires ou encore des troubles métaboliques comme le diabète augmentent considérablement la probabilité d’une crise cardiaque.
Enfin, un mode de vie sédentaire et une alimentation riche en graisses saturées contribuent à aggraver ce risque.
Les étapes cruciales de la réanimation
Face à une personne victime d’une crise cardio-respiratoire, la première étape est l’évaluation rapide de son état. S’en suivent, les compressions thoraciques et l’utilisation d’un défibrillateur externe. Chacune de ces étapes devra s’intégrer à une intervention rapide et coordonnée.
Comment évaluer la victime lors d’une urgence cardiaque ?
Une personne vient de s’effondrer, commencez par vérifier si la victime est consciente en lui parlant et en la stimulant doucement.
Si vous n’obtenez aucune réponse, évaluez sa respiration. Pour cela, observez les mouvements de sa poitrine et écoutez ses bruits respiratoires. Une absence de respiration normale ou un souffle anormalement laborieux (appelé gasping) est souvent signe d’un arrêt cardiorespiratoire.
Vous devez impérativement agir immédiatement. Appelez les secours (15 ou 112) et demandez un défibrillateur automatisé externe (DAE) tout en vous préparant à initier les gestes de réanimation.
Les techniques de compressions thoraciques et de la ventilation
Les compressions thoraciques constituent le cœur de la réanimation cardiorespiratoire.
Si le geste est simple, il n’en demeure pas moins technique et nécessite d’être connu du plus grand nombre :
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- Placez vos mains au centre du sternum, bras tendus.
- Effectuez des pressions fermes et rapides, à une fréquence d’environ 100-120 compressions par minute.
- Alternez ces compressions avec des insufflations en réalisant un cycle de 30 compressions pour 2 insufflations.
L’utilisation du défibrillateur automatisé externe (DAE)
Le défibrillateur est l’outil essentiel et indispensable dans une situation d’arrêt cardiorespiratoire.
En effet, ce dernier peut analyser l’activité électrique du cœur et ainsi délivrer un choc si nécessaire pour que l’organe retrouve un rythme normal.
Une fois le DAE récupéré, il vous suffit d’allumer l’appareil et de suivre ses instructions visuelles ou vocales.
Placez ensuite les électrodes sur la poitrine nue de la victime comme indiqué sur le schéma de l’appareil : une sous la clavicule droite et l’autre sur le flanc gauche.
Vous devrez vous assurer que personne ne touche la victime pendant que le DAE analyse son rythme cardiaque ou lui administre un choc.
Reprenez immédiatement les compressions thoraciques après chaque choc jusqu’à ce que les secours prennent le relais.
Chaque seconde compte lors d’un arrêt cardiaque. La rapidité d’intervention peut doubler voire tripler les chances de survie.
Une coordination fluide entre les gestes (alerte des secours, compressions thoraciques, ventilation et utilisation du défibrillateur) maximise l’efficacité des tentatives de réanimation.
En réduisant les interruptions entre les cycles de compressions et en maintenant une qualité optimale des gestes, vous augmentez considérablement les probabilités de succès.
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